Au secours
Ce n’est pas un cri que pousse le noyé, mais c’est la réalité de son angoisse. Cette phrase doit traverser son subconscient avec force. Il cherche avec l’énergie de condamné à trouver des appuis solides dans cette substance liquide qui est source de vie, source de plaisirs immenses ; source de peurs pour beaucoup et source de mort parfois aussi surtout pour des enfants
Il faut que les adultes, en particuliers les parents aient les yeux rivés sur leurs enfants tout le temps durant lequel ceux-ci se baignent. Bains de mer de rivière de lac de piscine familiale ou publique mais aussi bain de simple baignoire.
Ceci n’est pas suffisant !!
Lorsque l’eau est à proximité et que l’enfant peut atteindre seul cet espace, il faut que l’attention de l’adulte responsable ne soit occupée par rien d’autre que la surveillance de ou des enfants qui lui sont confiés.
Il peut advenir en quelques secondes un drame qui entrainera la mort de l’enfant laissé seul dans l’élément liquide et alors il se dira « Je ne peux plus respirer »
A l’approche des vacances ce message doit être martelé afin que les baignades surveillées ou les endroits où l’enfant peut atteindre l’eau ne soient pas les lieux de drames évitables.
Cette année beaucoup d’enfants n’auront pas réussi à apprendre à nager à cause de la crise sanitaire et les établissements de bains surveillés par des Maîtres-Nageurs Sauveteurs n’ont pas accueilli de public pendant trois voire quatre mois, alors les réflexes de sécurité n’ont pas été revus lors des Journées Nationales de Préventions de la Noyade.
Nous pouvons encore prévenir les accidents grâce aux documents du SNPMNS.
Profitez de la reprise pour prodiguer tous les conseils et relayer les gestes appropriés pour se sauver et sauver aussi les autres avec le « Sécu-Nage ».
N’hésitez à nous faire part de vos réusites